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50 ans de Mifa : interview avec Gertjan

50 ans d’innovation : l’histoire d’un véritable héros de la précision chez Mifa

Le cœur de la technologie

Fort d’une vaste expérience, Gertjan van Soest a commencé en 2023 en tant que Technology Manager chez Mifa Aluminium. Grâce à des contacts avec des fournisseurs dans le monde entier, mais aussi tout près, Gertjan a acquis énormément de connaissances au cours des dernières années. Des processus de travail Lean aux projets. Et maintenant, il s’occupe depuis un certain temps déjà de la professionnalisation et du développement de Mifa, et plus particulièrement des techniques.

Recherche & Développement

Gertjan a apporté son expérience en gestion de projet au département Recherche et Développement de Mifa, qui fonctionne désormais différemment qu’auparavant. « Nous équilibrons en fait trois aspects dans chaque projet – c’est une sorte de triangle : nous agissons sur les axes temps, coûts et périmètre. Le dernier axe décrit ce que vous faites et surtout ce que vous ne faites pas dans un projet. Avec les collègues, nous élaborons ensuite un plan de projet, avec les accords correspondants sur qui fait quoi dans le projet. En commençant de cette manière, nous pouvons finalement accomplir beaucoup plus, mais surtout utiliser l’expertise de chacun de manière optimale », explique Gertjan.

Au département R&D, nous travaillons également beaucoup avec des partenaires externes. « De cette manière, nous utilisons également les connaissances d’autres entreprises. » Ces parties sont évaluées par projet, afin que les exigences de qualité répondent aux normes fixées par Mifa et ses clients. « Il s’agit des attentes d’un client, et vous devez les surveiller constamment. Nous examinons donc de manière critique les parties externes, et nous parlons également à plusieurs parties prenantes pour tout comparer. Nous avons désormais un groupe fixe et fiable avec lequel nous collaborons », explique Gertjan.

En 2011, Gertjan a développé chez Canon (anciennement Océ), en collaboration avec Mifa et d’autres entreprises Aalberts, un tambour breveté.

En 1993, Gertjan van Soest a obtenu son diplôme à la HTS-WTB – la même année que son collègue Geert Sevriens du département Préparation du travail.

La séparation entre Technologie et Excellence Opérationnelle

Récemment, nous avons créé un département distinct pour l’ingénierie des processus, à savoir l’Excellence Opérationnelle. Avec l’arrivée de ce département, nous franchissons une étape importante dans la professionnalisation de Mifa.

« Il faut un technicien qui reçoive le transfert – de ce que le département R&D développe – et le reprenne, afin qu’il puisse être correctement traduit en production. Par exemple : un ingénieur R&D met en place une cellule, mais pour produire réellement nos produits en série, une équipe technique est nécessaire, et c’est là qu’intervient l’Excellence Opérationnelle. Les ingénieurs de l’équipe Excellence Opérationnelle poursuivent ce qui a été développé par le département R&D. De cette manière, ils défient le département Recherche et Développement à développer quelque chose qui s’intègre non seulement bien dans la production de Mifa, mais surtout qui soit en ligne avec notre vision et nos valeurs.

Si nous zoomons à nouveau sur le département R&D, nous voyons une équipe qui travaille sur le développement de nouvelles techniques. Il s’agit spécifiquement de nouvelles technologies, d’automatisation et de développement des connaissances. « Il s’agit de vérifier en permanence si nous devons améliorer nos techniques ; faisons-nous bien les choses ? La machine convient-elle bien au processus ? Pouvons-nous rendre le processus plus efficace ? Par exemple, pouvons-nous utiliser deux machines à 3 axes automatisées au lieu d’une machine à 5 axes ? Cela offre la même qualité, à moindre coût », explique Gertjan sur leur processus de travail.

Théorie en pratique

« Les collègues sont très enthousiastes à propos de la nouvelle méthode de travail. Le changement est toujours difficile au début, mais de petites améliorations simples peuvent faire gagner beaucoup de travail. Les collègues le remarquent aussi. Une bonne communication est nécessaire pour bien terminer un projet et le mettre en production. C’est pourquoi nous impliquons souvent les opérateurs. Après tout, ils ont l’expérience pratique – quelque chose d’important à prendre en compte dans toutes les décisions. »